Dans beaucoup de pays riches en forêt mais néanmoins pauvres, les décisions sur la gestion et l’entretien de ces forêts sont souvent prises à huis clos par une élite minoritaire qui investi dans des intérêts qui ne profitent que rarement à la vaste majorité des citoyens de la localité, souvent très démunis.
Ce projet de quatre ans vise à améliorer la politique du secteur forestier et de la mettre en pratique dans un maximum de 8 pays riches en forêt en rendant les gouvernements plus réceptifs et responsables.
C’est à dire en:
Pays pilotes
Lors de la première année du projet, on se concentre d’abord sur quatre pays pilotes (le Cameroun, le Ghana, le Libéria et le Pérou) pour ensuite élargir progressivement la portée du projet afin d’inclure plus de pays – jusqu’à 8 au total – à partir de la deuxième année.
Le projet adopte une approche juridique en travaillant directement avec les communautés locales qui dépendent des forêts afin d’identifier leurs besoins et de leur donner le pouvoir de revendiquer leurs droits et d’engager la responsabilité de ceux en position d’influence.
Global Witness a formé des partenariats autour du projet avec quatre ONG partenaires, locales et indépendantes, travaillant sur la gouvernance des forêts dans chacun des quatre pays pilotes. Les activités auront pour but de soutenir ce réseau d’organisations de la société civile tout en incluant les militants locaux pour l’environnement et les droits de l’homme afin de développer leur capacité à :
Les quatre partenaires, à leur tour, soutiennent des organisations de la société civile (OSC) plus petites, travaillant au niveau local, avec la communauté, à travers un système de sous-subventions géré par chaque partenaire. Ce système aide à donner le pouvoir à la population locale d’être en mesure d’identifier leurs propres besoins pour un développement organisationnel et de prendre la direction de leurs propres communautés, mais aussi d’assurer que toutes les activités liées aux projets et les soutiens à ces activités au niveau local soient entrepris efficacement.
Le projet pilote un « bulletin d'évaluation de la transparence » qui rassemble des données sur le niveau d’accessibilité publique à l’information et est un moyen d’évaluer la transparence et les progrès obtenus vers une amélioration de la politique du secteur forestier et de sa mise en pratique. Ce bulletin adopte une approche juridique ; à la fois par le haut (considérant les obligations légales de chaque État à développer la transparence et la participation dans le processus décisionnel en se référant à la constitution individuelle du pays, à la législation sur le Libre Accès à l’information et aux lois spécifiques au secteur) mais également par le bas ( en travaillant avec les communautés qui dépendent des forêts pour identifier leurs besoins en informations et ainsi leur permettre de revendiquer leurs droits et donc d’engager la responsabilité de ceux qui sont les garants de ces droits.
Ces données seront recueillies sur une base annuelle afin que les changements puissent être suivis et qu’on puisse établir des comparaisons entre les ensembles de données des pays pilotes.
Ce travail conduira, avec le soutien du projet, à une revendication locale, nationale et internationale visant à l’amélioration de la politique et de la pratique au sein du secteur forestier pour que les décisionnaires et ceux en position d’influence :
Global Witness enquête et milite afin de prévenir les conflits et la corruption liés aux ressources naturelles et la violation des droits de l’homme et de l’environnement qui en découlent.
Global Witness a fait un travail important pendant ces 15 dernières années afin de changer les façons de penser et de s’assurer que la communauté internationale réduise les dommages environnementaux mondiaux provenant de l’exploitation des ressources naturelles et que ces dernières soit gérés de façon à maximiser un développement durable, à protéger l’écosystème naturel et à faire profiter les populations qui vivent autour ou au cœur de ses ressources naturelles.
Nos campagnes sur les forêts visent à :
Nous avons accompli de considérables avancées en contestant la pensée internationale sur l’exploitation forestière. Mais, bien qu’aujourd’hui nous soyons fiers de nos réussites, il y a encore beaucoup à faire.
Nous allons continuer d’identifier les façons de soutenir les efforts pour l’obtention de réformes durables dans le secteur forestier, qui garantissent la conservation des forêts naturelles du monde, le respect pour les droits traditionnels et ancestraux des populations locales, et de l’équité et de la transparence dans la distribution des revenus générés par l’exploitation légale et durable des forêts.
C’est pourquoi nous sommes fiers de travailler pour Améliorer la Transparence dans le Secteur Forestier.