Résoudre le problème de la mauvaise gestion du secteur forestier est loin d’être un jeu d’enfant.
Les processus politiques applicables au secteur forestier – dominés par un groupe d’intérêts restreint – manquent de transparence. Trop souvent, l’utilisation des forêts publiques est convenue à huis clos par des procédés non démocratiques et sans que les populations en aient connaissance et puissent y consentir ; celles-ci se retrouvent alors exclues des discussions et du processus consultatif. Les besoins publics des communautés dépendantes des forêts les plus pauvres ont été négligés au profit des intérêts privés des élites.
Il ne fait donc aucun doute que pour améliorer les politiques et pratiques relatives au secteur forestier, la gouvernance de celui-ci se doit d’être plus réactive et plus responsable, ce qui revient à accroître la transparence.
La lutte contre la mauvaise gestion et les forêts non durables en vue de développer une approche efficace de la propriété et de la gestion forestières axée sur la communauté exige des cadres juridiques clairs, de solides mécanismes et un leadership et une action performants – tant au niveau national qu’international.