Le pays compte plusieurs initiatives institutionnelles qui intègrent des aspects du secteur forestier dans les processus d’observation environnementale, certains documents étant publiés, mais de manière irrégulière. Au niveau gouvernemental, les organes qui évaluent et observent les activités du secteur forestier sont les suivants : le Programme forestier national et, dans une moindre mesure, le Bureau du Médiateur en charge des droits de l’homme, mais ces organes ne sont pas spécifiquement chargés de superviser la gouvernance et les opérations forestières. Les rapports et documents publiés par ces organes se retrouvent éparpillés sur plusieurs sites Internet et sont également disponibles physiquement dans les centres de documentation institutionnelle, mais ils ne sont pas largement diffusés.
Le Programme forestier national (PFN) est conçu comme un forum pour « identifier, définir et obtenir un accord sur une nouvelle compréhension du développement environnemental forestier, à travers un mécanisme complet d’analyse, d’étude, de projections et de propositions ». Il a conduit à la réalisation de plusieurs évaluations de la politique forestière, à l’identification des parties prenantes et à l’évaluation des instruments de la politique forestière, qui doivent toutes contribuer à la création d’une nouvelle politique forestière. L’autre organe de surveillance officiel (le Bureau environnemental du Médiateur en charge des droits de l’homme) ne produit qu’un rapport annuel qui contient très peu d’informations sur le secteur forestier.
Parmi les initiatives universitaires consacrées à l’observation environnementale couvrant certains aspects forestiers, citons l’université Rafael Landivar et son Institut de l’Agriculture, des Ressources naturelles et de l’Environnement (IARNA), reconnu (bien que de manière non officielle) comme l’une des entités chargées de superviser le secteur forestier les plus susceptibles de surveiller les opérations et la gouvernance forestières. Ces établissements publient chaque année un Profil environnemental du Guatemala, qui est très respecté, et aident le ministère de l’Environnement et des Ressources naturelles à rédiger ses rapports annuels.
Il existe également d’autres initiatives, telles que l’Observatoire environnemental (http://www.oag.org.gt/), qui coordonnent l’observation de l’environnement et du secteur forestier. Le problème persistant est celui de trouver des mécanismes efficaces pour impliquer les organisations et communautés indigènes dans ces processus d’observation forestière afin d’encourager une meilleure culture forestière.
Titre | Stratégie à mener de manière périodique (PDH) et Plan d’action forestière (PFN) |
Organisation | Bureau environnemental du Médiateur en charge des droits de l’homme (PDH) et Programme forestier national (PFN) du Guatemala |
Date | a. 2010 b. n/d |
Source | http://www.pdh.org.gt/index.php?option=com_content&view=category&layout=blog&id=19&Itemid=34 y http://www.pfnguate.org//pages/sobre_pfn.htm |